Aller consulter un « psy » pour la première fois est chargé de sens et souvent source d’appréhension qui se manifeste dès la prise de rendez vous. Combien de personnes souhaitent prendre rendez vous et ne passent pas ce premier cap.

Pourquoi est-ce si difficile ?

Tout d’abord, cette démarche sous entend une reconnaissance de la difficulté rencontrée, une réelle prise de conscience. Cela induit également une envie de comprendre et de dépasser ce problème. Cette réflexion peut aboutir à une sensation d’angoisse car on peut alors se demander si on sera capable d’y arriver.

Suis-je différent(e) des autres ? Suis-je normal(e) ? Et si le « psy » me disait que je suis malade ?…

Certains se raisonnent ou sont accompagnés d’un proche qui les rassurera, d’autres feront des recherches sur internet ou dans des livres, prendront exemples sur une connaissance qui aura déjà été consulter afin d’être rassuré.

La représentation inconsciente du « psy »le définit comme un individu qui sait tout et qui décryptera l’autre en un regard et portera un jugement sur ce qu’il en retirera. Bien évidemment cela ne fonctionne pas comme ça. Le « psy » sera attentif afin de percevoir l’objet précis de la demande ainsi que la méthode la plus adaptée pour y répondre. Le jugement n’aidant pas à avancer dans ce type de travail, le « psy » aura une écoute différente orientée vers l’analyse, la compréhension et dans l’interaction.

Aller chez le psy représente avant tout une rencontre avec un professionnel, un individu exercé à l’écoute et en dehors de son entourage personnel ce qui permettra un réel travail thérapeutique. Dans la majorité des cas, la personne venant consulter est rassurée dans les premières minutes de l’entretien, voir même dès la prise de contact téléphonique.

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